COMMUNIQUE DE PRESSE DU  PARTI RADICAL DE GAUCHE, 11 mars 2023

Bernard Cazeneuve a proposé un manifeste appelant la gauche à un retour sur ses fondamentaux républicains sociaux réformistes.

Ce texte de fond qui appelle à être décliné en propositions concrètes afin de transformer et améliorer le réel des Français en matière démocratique, économique, sociale et environnementale signe également un appel au rassemblement.

Dans ce cadre, le PRG a voté à la quasi-unanimité son engagement dans la démarche initiée par Bernard Cazeneuve et jusque-là soutenue par des milliers de personnalités et de citoyens. 

Premier parti politique à relever le défi du regroupement des forces républicaines progressistes, le PRG souhaite que sa démarche en appelle d’autres, venues des partis mais aussi des associations et des syndicats.

Pour Guillaume Lacroix, Président du PRG : «  face aux périls et crises que vivent les Français, il est urgent qu’une force humaniste responsable se fédère. Elle devra se tenir loin de la sclérose des partis politiques et de leurs règlements de compte internes, permettre un rajeunissement et un renouvellement démocratique et avoir pour seule obsession d’améliorer concrètement la vie des Français. »

DEPECHE AFP | Labège, 11 mars 2023

Le Parti radical de gauche (PRG) va intégrer le mouvement créé par l’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve, a annoncé samedi son président Guillaume Lacroix, lors d’un congrès en Haute-Garonne.

M. Lacroix, réélu le matin même pour trois ans à la tête du PRG (il était le seul candidat), a fait le choix de ne pas rejoindre l’alliance de gauche Nupes conclue entre LFI, le PS, le PCF et EELV aux dernières législatives.

Défendant une ligne d’indépendance, M. Lacroix entend contribuer à reconstruire «  une gauche de gouvernement », et avait dans ce cadre invité à son congrès Bernard Cazeneuve, qui a quitté le PS à la suite de l’accord Nupes, et qui a lancé un mouvement pour rassembler les forces de gauche anti-Nupes.

Pour M. Lacroix, «  oui, il nous faut agréger et nous rassembler ».

Bernard Cazeneuve a annoncé dans la semaine le nom de son mouvement, lancé il y a une quinzaine de jours: «  La Convention ». Ce mouvement compte déjà près de 4.000 signataires.

«  Vous avez pris la décision de quitter le PS pour vous hisser au-dessus, et faire en sorte qu’il y ait une possibilité de faire converger des femmes et des hommes qui ne sont pas dans les mêmes formations », a salué M Lacroix.

«  Notre indépendance, ça n’est pas notre isolement ». Le PRG, qui compte 3.500 militants, « va entrer en convention dans son intégralité avec vous », a annoncé le président du parti, qui était déjà le premier signataire du « manifeste », première initiative de rassemblement lancée par Bernard Cazeneuve en septembre dernier.

Car «  face au risque d’une extrême droite au pouvoir, c’est notre devoir de construire une gauche crédible, qui donne confiance », a-t-il assuré.

Il a aussi invité Carole Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, elle aussi hostile à la Nupes et présente au congrès du PRG, à rejoindre La Convention.

«  Il faut transformer l’essai, on ne peut pas en rester là », a encore lancé M. Lacroix, reconnaissant que « la tâche est immense, je ne sais pas jusqu’où elle nous mènera. Mais en faisant chemin ensemble, en nous tenant la main, nous irons toujours plus loin ».

Il a par ailleurs annoncé que le PRG présenterait une liste aux élections européennes.

Pour lui, «  il n’y a pas d’échappatoire possible », pour ne pas laisser les électeurs « dans les griffes d’une gauche qui a renoncé à tout, qui a renoncé à la République, à la façon dont on avance dans les sciences et le raisonnement, et à la capacité de convaincre », a-t-il affirmé dans une critique de la Nupes.